Rencontre du temps

Feminisme et déclin amoureux

Ces derniers temps, on voit de plus en plus dans les médias de cas de plaintes de femmes pour viol ou harcèlement sexuel. Sans vouloir faire l'apologie de la chose, je commence sérieusement à me sentir fatigué par cette médiatisation à outrance du "mal" faits par les hommes aux femmes. À quand la médiatisation des femmes qui se servent des hommes sans problème, de celles qui manipulent les hommes pour avoir ce qu'elles veulent, de celles qui menacent du courroux #metoo sans vouloir généralisé ? Pourquoi vouloir à tous prix diaboliser l'homme ? Le jour où les hommes en auront marre et que le féminisme à 2 balles sera à son apogée, ce sont les hommes qui se mettront à faire les difficiles vis à vis des femmes, elles pourront toujours prétendre "on arrive à vivre sans eux, pas besoin des hommes", et on verra là combien de femmes seront capables de tenir combien de temps sans la tendresse des hommes, choses qu'elles auront elles mêmes induites via leurs #metoo qu'on arrête plus d'entendre. Le féminisme actuel est en train de tout foutre en l'air parce qu'une minorité ont fait les cons. À une époque, les gens, hommes et femmes, étaient heureux de draguer ou se faire draguer dans la rue, maintenant ca n'existe plus, il n'y a plus que des tinder et autres photo-app' où l'amour n'est que visuel et non plus émotionnel, on vit une société sur le déclin amoureux où bientôt tous seront fades, narcissiques, ou considérés dingues car tentant de sortir du "nouveau" schéma. À bas #metoo, et retour à l'union réelle que nous avons perdu.

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< Go!

De nombreux hommes se sont aussi fait abuser physiquement avant 18 ans et après.

Le #metoo est pour les femmes ainsi que les hommes.

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On pourrait se poser la question de qu'est ce qu'un débat smile  

Bonjour à tous,

J'ai lu vos interventions et je les ai trouvés très intéressantes smile .
Il y en a où je me suis retrouvée (aaah les ouvriers en bâtiment...il y en a un à qui j'aurais bien fait bouffer son coffret Makita laughing ) et d'autres pas, mais c'est tout à fait normal ça : cela dépend du vécu de chacun.
Je trouve que ce serait bien que ce type de discussion se fasse via une activité, dans un style débat-bar, car via forum, ça risque vite d'être mal interprêté et/ou dégénérer.
Perso, quand je fais des activités, je préfère de la détente, mais pourquoi pas, pour ceux qui le souhaitent, organiser des débats-bars? C'est très intéressant smile .


Bonnes fêtes de fin d'année à tous smile  

Voilà pourquoi j'ai passé mon tour, trop pour mon ptit cœur tout ça, je sentais l'orage à 10 km agreed agreed

Bonjour à toutes et à tous,

Je voudrai partager avec vous une vision assez sombre de ce vers quoi pourrait nous mener les tendances actuelles du #metoo.

J’ai entendu samedi un philosophe dont j’ai oublié le nom faire le constat que notre société actuelle remplace la confiance par la sécurité. Nous le voyons tous les jours concernant des sujet de santé publique.

Dans les relations H/F la confiance est essentielle. Confiance de l’intimité (image ou vidéo envoyée sur internet) ou consentement renié.

Le raisonnement aujourd’hui défendu par les féministes est de dire qu’une femme peut demander reconnaissance de son abus, une vingtaine d’année plus tard.  Je comprends tout à fait le raisonnement basé sur la psychologie qui mène à ce point de vue, toutefois, réfléchissons aux conséquences.

Prenons un problème dégenré afin de dépolariser la discussion, le harcèlement scolaire en est un bon. Les stats démontrent que nous avons quasiment tous été soit harceleur soit témoins soit victimes au cours de nos études. Nous pouvons ainsi facilement nous placer dans les 3 rôles. Imaginons que A (35 ans) a été harcelé.e à l’école primaire et porte plainte aujourd’hui contre B.

Les conflits de harcèlements scolaires ou professionnels sont souvent des causes basées sur des témoignages plutôt que des preuves. C’est donc souvent la parole de l’un contre la parole de l’autre.

  • A n’a-t-il pas, à force de se remémorer les événements, surinterprété les faits ou modifié leur nature.
  • B qui était un enfant à l’époque est un adulte père ou mère de famille aujourd’hui.

o   Il ne se souvient plus des faits vieux de 25 ans

o   Les témoins ne font plus parties de son réseau de connaissances, certains sont morts

  • B en a-t-il encore le souvenir, Dans son souvenir s’agit-il de bêtises d’ados ou de faits inacceptables à l’époque. Ce qui était acceptable à l’époque (bizutage) l’est-il encore aujourd’hui ?
  • B qui pourrait être considérer comme coupable est aujourd’hui un adulte, il/elle travaille et a charge de famille. La machine judiciaire va prendre 4-5 ans pour décider de la culpabilité dans ce conflit « parole contre parole » et ce pour quel résultat. Pendant ces 4-5 ans une énergie devra être consacrer par les deux parties pour arriver à un résultat. Le budget nécessaire aux poursuites est une contrainte qui rends la faisabilité de ces poursuite impossible pour beaucoup.
  • Après 10-15 ans, lorsque l’enfant accusé est devenu un adulte intégré à une vie professionnelle et familiale épanouie, que les témoignages sont impossibles à retrouver, quel est encore la praticabilité et la pertinence des poursuites ?
  • C témoin des faits n’ayant qu’un vague souvenir devra-t-il consacrer beaucoup de temps pour des parties avec lesquelles il n’a pas garder de relations et pour un enjeu qui lui est étranger ?
  • Si B est jugé coupable il aura une peine qui pourrait lui causer du tort professionnel, voir démolir son intégration sociale, continuera-t-on à le considérer comme coupable des faits décrits plus haut ou comme victime de la décision judiciaire qui a démoli sa vie ?
  • Ne faudrait-il pas un autre outil du style des commission de pardons qui ont existé en Afrique du sud ?

 

 
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Revenons en maintenant à notre couple Hétero ou même Homo.

Ce couple pourrait être un couple d’un soir ou de très longtemps. Dans toutes les hypothèses, lors de chaque jeux érotique ou relation, les deux d’échangent une promesse tacite.

Les deux se disent :

• Puisque je l’aime je le laisse entrer dans mon intimité et je lui fais confiance pour me respecter ;

• Puisqu’il/elle m’aime je lui fais confiance et je respecte son intimité. Puisqu’il y a cette confiance et se respect certains jeux sont possibles ;

• Puisque nous avons confiance l’un en l’autre nos jeux et nos défaillances resterons secrets.

Revenons maintenant à ce philosophe qui estimait que nous remplacions la confiance par la sécurité.

Nous devons admettre qu’il est légitime pour une victime de dénoncer les faits d’abus sexuels quelques années après. Si le jeu ou la pratique étaient clairement refusée, il n’y a aucun doute là-dessus.

 

Ne prendrons donc en compte ici que les cas dans lesquels le refus:

• N’est pas exprimé clairement;

• Est postérieur.

La tendance actuelle est de reconnaitre le droit à la victime de se déclarer comme telle en justifiant « qu’elle n’avait pas envie », même si son refus n’était pas explicite. Un changement d’avis de la partenaire est donc acceptable pour les féministes. Remarquer que l’homme ne peut changer d’avis.

La conséquence de cette pensée féministe actuelle serait donc l’émergence d’appli stockant les approbations avant, pendant et après.

De plus, c’est à l’accusé d’être en capacité de les fournir sur le long terme (30 ans).

C’est à ce point là que la vision horrible se matérialise.

En réaction à ces raisonnements féministes actuels et puisqu’ils doivent être en mesure de prouver l’accord de leur partenaire pendant 30 ans. Ceux-ci valideront leurs accords et ce pour chaque pratique « avant, pendant et après » dans une app. Cette app assurera le stockage durant 30 ans et s’appellera vulgairement « mon tableau de chasse ».

En tant qu’ado ou qu’adulte on a tous discuté des pratiques acceptées par son ex/actuelle, c’est autre chose de s’imaginer des ados se montrant le tableau des pratiques acceptées par l’une ou l’autre de leur ex/actuelle.

Dès qu’une idéologie s’intéresse à ce qui se passe dans la chambre à coucher, cela restreint la liberté des citoyens. J’ai bien peur que cette conception des relations intime ne la restreigne gravement.

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Donc en globalité, quel serait l'interêt pour une victime de remonter des faits vieux de 20 ans selon les arguments que tu avances, et non pas uniquement le #metoo avec ton exemple neutre.

On va prendre les cas d'actes pédophiles sur mineurs par des personnes adultes.

Des mineurs qui avaient trop peur de ne pas être crus, "parole contre parole", et surtout vis à vis d'une institution religieuse que leurs parents avaient en estime (par prêtres catholiques), ou ami de la famille, ou représentant d'une figure d'autorité ou avec emprise.

 

"Ce qui était acceptable à l’époque (pédophilie) l’est-il encore aujourd’hui ?"

 

(On peut reprendre comme exemple Matzneff et la publication de Lolita en 1955, il raconte la passion amoureuse et sexuelle d’un homme de 37 ans pour une fillette de 12 ans, passion qui dura deux ans, ou bien du photographe de David Hamilton, qui photographiait et violait des jeunes filles période 1965-1980, époque d'une certaine liberté sexuelle)

-> a l'époque, la vision était différente sur la sexualité des enfants.

-> maintenant Hamilton est accusé de viols par plusieurs de ses modèles dont Flavie Flament.

-> Matzneff -> la "chose" aimée de Matzneff, Vanessa Springora, témoigne de "ses rêves peuplés de vengeance". Des mots violents. Quand Matzneff parle d’amour, elle répond emprise. Son consentement pouvait-il en être un ? Elle avait 14 ans.

 

"qui pourrait être considérer comme coupable est aujourd’hui un adulte, il/elle travaille et a charge de famille. La machine judiciaire va prendre 4-5 ans pour décider de la culpabilité dans ce conflit « parole contre parole » et ce pour quel résultat. Pendant ces 4-5 ans une énergie devra être consacrer par les deux parties pour arriver à un résultat. Le budget nécessaire aux poursuites est une contrainte qui rends la faisabilité de ces poursuite impossible pour beaucoup."

 

-> C'est un choix qui doit être rendu possible aux victimes, qui pour des raisons x ne pouvaient pas le faire à l'époque des faits. enfants VS adultes dans ces cas, même si maintenant ils sont dans ton exemple : des adultes.

Il faudrait pouvoir interroger une victime de faits d'il y a 20 ans pour comprendre quel est le besoin qu'il/elle remplit en dénoncant des faits d'il y a 20 ans.

 

"Après 10-15 ans, lorsque l’enfant accusé est devenu un adulte intégré à une vie professionnelle et familiale épanouie, que les témoignages sont impossibles à retrouver, quel est encore la praticabilité et la pertinence des poursuites ?"

 

-> la reconnaissance du statut de victime pour pouvoir se reconstruire en libérant la parole.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/temoignage-victime-abus-sexuels-durant-son-enfance-48-ans-je-veux-pouvoir-commencer-vivre-1631788.html

-> dénoncer pour ne plus "cautionner" un agissement connu, et si le responsable des faits est toujours "sur le terrain", de pouvoir l'écarter ou du moins analyser. Les pédophiles comptent beaucoup sur le silence de leurs victimes pour pouvoir continuer à faire des dégâts pendant des années. Un peu comme le #metoo contre Weinstein et ses 93 victimes. Le milieu le savait, mais son pouvoir pouvait faire ou défaire les actrices.

-> exemples nombreux d'orphelinats avec des enfants maltraités/tués et/ou violés, qui témoignent 50 ans après.

https://www.leparisien.fr/archives/les-enfants-martyrs-de-la-maison-blanche-16-02-2015-4536337.php

il y a aussi l'exemple de l'orphelinat de Chicoutimi, période 1931 et 1968.

https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/897/orphelin-immaculee-conception-souvenir-temoignages

 

"C témoin des faits n’ayant qu’un vague souvenir devra-t-il consacrer beaucoup de temps pour des parties avec lesquelles il n’a pas garder de relations et pour un enjeu qui lui est étranger ?"

 

-> Avis selon les personnes. Si on veut arrêter des faits et des agissements qu'on ne cautionne pas, on les dénonce je suppose.

Si on préfère ne pas avoir de problèmes et continuer sa vie tranquillement, on fait comme si on avait rien vu...

 

"Si B est jugé coupable il aura une peine qui pourrait lui causer du tort professionnel, voir démolir son intégration sociale, continuera-t-on à le considérer comme coupable des faits décrits plus haut ou comme victime de la décision judiciaire qui a démoli sa vie ?"

-> processus de culpabilisation des victimes. On ne devrait pas oublier qui sont les vrais coupables. Le coupable a choisi d'agir, de maltraiter, violer, tuer une autre personne. Et la victime devrait continuer à se taire pour ne pas démolir la vie bien intégrée du bourreau?

Qu'en est-il de la phase de reconstruction de la victime , qui passe par la libération du "secret", et de la reconnaissance de son statut de victime? et combien de victimes supplémentaires vont être créées si le silence est toujours de rigueur?

 

"Ne faudrait-il pas un autre outil du style des commission de pardons qui ont existé en Afrique du sud ?"

Pas d'opinion, mais à ce moment là, qui prend la responsabilité d'assumer ce qui a été fait? Qui prend la responsabilité que cela ne se reproduise plus puisqu'un simple pardon suffirait?

On ouvre d'autre orphelinats avec des enfants jeunes/sans famille, on ne dénonce pas les abus, et les morts "étranges", on se dit que de toute façon il y a une marge de silence de 20 ans avant qu'on prenne au sérieux les témoignages s'il y en a, et plusieurs avant qu'ils/elles ne soient écoutés.

Idem pour les victimes des prêtes catholiques : il y a des comissions qui ont investigué pour avoir le nombre de victimes. On ne s'est pas arrêté à une commission de pardons.

https://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_pedophilie-dans-l-eglise-catholique-en-france-la-perversion-systemique-demontree-dans-le-rapport-sauve?id=10854500

 

TLDR ; résumé :

quelles sont les dérives du #metoo (harcèlements sexuels et viols), et de dénoncer/chercher justice 20 ans après les faits :

Si on transpose de manière neutre de genre avec les actes d'abus et de pédocriminalité :

- libérer la parole a un effet libérateur et permet la reconstruction des victimes par sa reconnaissance du statut de victime.

- dénoncer, permet de rendre vulnérables les agresseurs et/ou "institutions" trop importantes pour être attaquées (orphelinats, église, célébrités Matzneff, Weinstein, Hamilton...), et de ne plus rendre certaines personnes intouchables -> prise de responsabilité, reconnaissance à la source du manque de contrôles (disparitions dans les orphelinats, (pour le metoo, les actrices avertissaient les nouvelles, de ne pas se retrouver seule avec Weinstein. Ca se savait.))

- mettre en place une conscience collective éclairée afin d'écouter les victimes, et ne pas les rendre "coupables" dans leur démarche de rupture du silence.

Je ne pense pas que de censurer des mouvements de libération de la parole des victimes, se justifie par rapport aux arguments que tu invoques comme le temps, la pertinence, si l'agresseur est intégré etc.

Le "silence" a un coût bien plus lourd psychologiquement sur la reconstruction, et permet aux agresseurs de continuer.

Il ne parle pas de pédophilie qui est du hardcore, ton exemple est mauvais, il parle d harcèlement scolaire et de consentement entre adulte. La question qu il pose est le consentement entre adulte qui est pertinente

 je te cite: 

"Ne prendrons donc en compte ici que les cas dans lesquels le refus:

• N’est pas exprimé clairement;

• Est postérieur.

 

La tendance actuelle est de reconnaitre le droit à la victime de se déclarer comme telle en justifiant « qu’elle n’avait pas envie », même si son refus n’était pas explicite. Un changement d’avis de la partenaire est donc acceptable pour les féministes. Remarquer que l’homme ne peut changer d’avis."

->SOURCES STP.

Le consentement est applicable pour les Hommes et les Femmes.

Depuis quand un homme ne pourrait pas changer d'avis?

sur quel site feministe ou livre as tu lu cela?

On peut changer son consentement avant et PENDANT l'acte, et l'autre partenair DOIT s'arrêter.

Il n'est question nul part de changer APRES un acte son consentement sur un acte pour lequel on était consentant AVANT et PENDANT.

Le regret n'est pas un viol.

STP source pour le refus POSTERIEUR s'il avait été accepté AVANT sans refus pendant.

Par contre pour le cas du consentemement qui n'est pas exprimé clairement :

prend l'exemple de la fille bourrée qui tient à peine sur ses jambes et avec qui tu as déjà eu des rapports intimes.

"En général, l'âge, l'état psychologique et physique et les conditions dans lesquelles les interactions se déroulent sont à considérer pour s'assurer de la validité du consentement sexuel." wikipedia, conditions du consentement.

J'aurai tendance à penser que le consentement éclairé n'est pas possible en raison de son état d'alcoolémie très avancé -> ce n'est pas du consentement. Il y a un risque que le rapport soit percu comme viol.

Donc oui, s'il y a un doute sur un consentement, par l'alcool, ou la surprise par exemple etc(oui le viol par surprise existe donc pas la possibilité de dire non, mais c'est pas oui non plus... )

 

Définitions de wikipedia.

Le consentement sexuel fait l'objet d'analyses dans plusieurs disciplines dont le droit, la psychologie et la sociologie, bien qu'il demeure peu étudié malgré son importance dans la recherche sur la violence sexuelle1. Un acte à caractère sexuel fait sans consentement mutuel est considéré comme étant un viol ou une agression sexuelle, selon la nature des infractions.

Le consentement sexuel peut être retiré à tout moment :

« Dès qu'une personne exprime son refus par des paroles ou des gestes, le partenaire doit cesser immédiatement l'activité sexuelle en question. Si le partenaire continue malgré le refus ainsi exprimé, il commet une agression sexuelle. »

 

Une personne peut consentir à faire quelque chose qu'elle n'aime pas, notamment par désirabilité sociale, pour faire plaisir, ou encore par peur de déplaire. La notion de consentement n'implique pas d'être excité ou stimulé sexuellement, ni de ressentir du désir.

 

 

"De plus, c’est à l’accusé d’être en capacité de les fournir sur le long terme (30 ans)." -> Sources

 

"En réaction à ces raisonnements féministes actuels et puisqu’ils doivent être en mesure de prouver l’accord de leur partenaire pendant 30 ans. Ceux-ci valideront leurs accords et ce pour chaque pratique « avant, pendant et après » dans une app. Cette app assurera le stockage durant 30 ans et s’appellera vulgairement « mon tableau de chasse »."

-> Sources.

Et le but final c'est quoi? C'est d'empêcher la remise en cause d'un consentement d'un acte d'il y a 30 ans parce que la mise en place de cette app pourrait paraitre loufoque?

je n'ai pas d'avis sur cette app. Parce qu'on pourrait très bien contraindre par l'emprise, divers moyen une victime de viol à "valider" cette app. Ca serait trop simple.

Bonjour Elemiah

Tout d'abord merci pour tes réactions, elles sont vraiment intéressantes.

Tu écris:

"On va prendre les cas d'actes pédophiles sur mineurs par des personnes adultes."

Je rejoins ton raisonnement pour la pédophilie en milieux scolaire mais je parlais de harcèlement scolaire ce qui est différent.

 

Comme tu le dis Flavie Flament avait 14 ans, la loi la reconnaissait donc comme mineure, incapable d'exprimer un consentement. Il n'y a donc aucun débat possible sur la culpabilité certaine de Matzneff.

 

L'angle que j'avais choisi n'était volontairement pas celui de l'abus sexuel/pédophilie grave sur lequel pour moi il n'y a pas débat.

 

Il serait intéressant de se poser l'hypothèse de manière absurde.

Dans une société qui faisait un déni aussi clair de la pédophilie que la société belge des années 70-80, pourquoi les cas connu se limitent ils aux institutions religieuses. Qu'est ce qui fait que dans des institutions d'éducation (internats, ....) ou sportives(adeps,...) la pédophilie n'a jamais été observée....

 

L'objectif n'étais pas de parler de la zone noire (sur laquelle nous sommes d'accord mais de cette zone grise. Cette zones dans laquelle nous avons pu être personnellement coupable ou témoin.

 

Ces petits bizutages/blagues potaches auxquels nous avons tous participé d'un coté ou de l'autre. Ces situations nous permettent de nous identifier aux parties.

 

Au niveau des relations intimes il est plus difficile d'envisager le cas où l'homme est victime. Les femmes pourraient donc penser qu'en disposant de tout les droits il n'y aura aucun effet colatéral. certaines femmes pourraient en abuser. L'homme devrait se prémunir de ce risque. De là l

donc Davis, il y a des agressions hardcore car elles concernent des enfants, et on doit libérer la parole des enfants,

mais quand on revient sur du metoo et donc viols de femmes,

là on n'est plus dans le meme registre, on doit se demander si on doit censurer la parole des femmes, si dans 20 ans elles peuvent encore en parler etc.

Mon exemple n'est pas mauvais, c'est ton raisonnement qui donne + de validité au statut de victime enfant, qu'à une victime femme.

une victime ca reste toujours une victime non?

Les scandales de victimes femmes, celà dérange dans les médias? C'est mieux de ne pas en parler?

 

pour ce qui est du consentement puisque tu retournes dessus, il y a des lois, des règles, des cadres juridiques qui définissent même ce qui est du viol.

Est-ce qu'on est vraiment en train de se demander si une personne qui n'a pas donné son consentement explicite, (ex: surprise, alcoolémie, drogue etc, à moitié endormi),

est-ce qu'il est juste de reconnaitre le droit à la victime de se déclarer comme telle en justifiant « qu’elle n’avait pas envie », même si son refus n’était pas explicite."

 

BEN OUI. Les viols sur personnes bourrés ou sous GHB, droguées, ou à peine consciente , ou par surprise, ca existe.

MEME POUR LES HOMMES.

 

LA LOI BELGE

DÉFINITION

Le viol est un crime désignant tout acte de pénétration quel qu’il soit (vaginal, oral, anal / total ou partiel) et par quelque moyen que ce soit (pénis, doigts, objets etc.) commis sur une personne qui n’y consent pas.

 

Le consentement est ainsi central dans la définition juridique belge. Quelques exemples d’absence de consentement sont évoqués dans la loi (acte imposé par violence, contrainte, menace, ruse …) mais cette liste n’est pas exhaustive.

 

Cette définition juridique s’applique quel que soit la relation entre l’auteur et sa victime ; une pénétration imposée par son partenaire reste un viol.

 

Art. 375 du Code pénal : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne qui n’y consent pas, constitue le crime de viol.

Il n’y a pas consentement notamment lorsque l’acte a été imposé par violence, contrainte, menace, surprise ou ruse, ou a été rendu possible en raison d’une infirmité ou d’une déficience physique ou mentale de la victime. »

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D1976, il y a plein d'autre exemples d'abus

"Dans une société qui faisait un déni aussi clair de la pédophilie que la société belge des années 70-80, pourquoi les cas connu se limitent ils aux institutions religieuses. Qu'est ce qui fait que dans des institutions d'éducation (internats, ....) ou sportives(adeps,...) la pédophilie n'a jamais été observée...."

 

-> j'aurai plein d'autre exemple justement dans le milieu sportif, scandale dans la gymnastique il n'y a pas si longtemps, entre les gymastes et leur entraineurs, des massages etc.

 Il est faux de dire qu'il n'y a pas de scandales en ce sens et que cela n'a jamais été observé. Sauf que je n'ai pas le temps là tout de suite de te ressortir tous les gros scandales "groupes de personnes" versus "un ou plusieurs bourreaux", et dans les écoles, internats, il y a eu des cas. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_des_abus_sexuels_dans_la_f%C3%A9d%C3%A9ration_am%C3%A9ricaine_de_gymnastique#:~:text=En%20septembre%202016%20%2C%20L'Indianapolis,accus%C3%A9%20Nassar%20d'agressions%20sexuelles.

 

autre écoles :

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pedophilie-a-l-ecole_1773792.html

 

 

Au final, pédophilie ou viol sur femmes, je pense que de toute facon vous vous focalisez + sur le fait que là on parle de pédophilie.

 

 

En quoi les victimes de pédophilies auraient-elles + de légitimité dans la dénonciation, la reconnaissance de leur statut de victime et la reconstruction, et le fait de porter au tribunal leur affaire , tandis que pour les victimes femmes et mouvement metoo, cela dérange.

Derrière, c'est EXACTEMENT le MEME mécanisme, sauf qu'il s'agit d'enfants.

Les femmes auraient-elles le défaut d'être "uniquement" des femmes dans le metoo?

edit : si la comparaison de la pédophilie et maltraitance des enfants par rapport au bizutage dérange,

la comparaison du metoo au bizutage me dérange.
La base du metoo, ca reste quand même 93 femmes victimes de Weinstein, dont 14 violées. Le viol n'est pas un bizutage, et la libération de la paroles des femmes victimes dans d'autre milieu du "secret" des violeurs.
C'est pourquoi la comparaison de victimes sexuelles (femmes), par rapport à d'autre victimes sexuelles regroupant hommes et femmes (car enfants), autour d'un secret imposé par différents auteurs de par leur statut (célébrité comme Weinstein -> matzneff, hamilton), ou l'institution (orphelinat, eglise, insitution de la gymnastique de haut niveau -> renvoie au showbizz et à la protection de Weinstein).

Pour moi la comparaison au bizutage ne fait que diminuer l'impact des agressions sur les victimes des metoo et ce besoin de "censure" qui apparait, alors qu'à l'heure actuelle, on ne censurerait plus la parole de victime de pédophilie?

Bonjour Elemiah,

Tout d’abord, je voudrais te remercier pour tes réactions elles sont construites et de qualité.

Tu remarqueras que j’ai fait l’analogie avec le harcèlement scolaire afin qu’hommes et femmes puissent se reconnaitre à la fois dans le rôle de l’harceleur, du témoin et de harcelé. La situation est dès lors beaucoup plus nuancée que celle que tu décris dans la pédophilie.

Soyons clair il n’y a aucun débat possible sur la pédophilie. L’exemple que tu as donné sur Flavie Flament est sans nuance possible. Elle avait 14 ans, la loi le reconnait donc comme mineure incapable de donner un consentement. Matzneff est donc un agresseur sexuel et le code pénal prévoit une peine pour cela.

 

 

« Donc en globalité, quel serait l'intérêt pour une victime de remonter des faits vieux de 20 ans selon les arguments que tu avances, et non pas uniquement le #metoo avec ton exemple neutre. »

Dans le cas de la pédophilie, beaucoup de psy reconnaissent que le choc est tel qu’un déni est présent chez certain/e pour surmonter le choc. L’expression de ces faits et la reconnaissance sont utiles pour la victime et aussi pour la société. Toutefois, 20 ans après, il n’est souvent pas aisé de démontrer les faits.

 

"Ce qui était acceptable à l’époque (pédophilie) l’est-il encore aujourd’hui ?"

Je me souviens d’avoir entendu des adultes, dans les années 80 me prétendre que c’était une bonne solution, et ce sans autre forme de procès, de déplacer un prêtre pédophile de paroisse. Il est clair que c’est une solution de déni inacceptable, nous pourrions dire que c’est un assentiment tacite. Soyons clair c’est criminel mais on se grandi de reconnaitre qu’à l’époque de trop nombreuses personnes avaient ce point de vue.

 

"qui pourrait être considérer comme coupable est aujourd’hui un adulte, il/elle travaille et a charge de famille. La machine judiciaire va prendre 4-5 ans pour décider de la culpabilité dans ce conflit « parole contre parole » et ce pour quel résultat. Pendant ces 4-5 ans une énergie devra être consacrer par les deux parties pour arriver à un résultat. Le budget nécessaire aux poursuites est une contrainte qui rends la faisabilité de ces poursuite impossible pour beaucoup."

 

-> C'est un choix qui doit être rendu possible aux victimes, qui pour des raisons x ne pouvaient pas le faire à l'époque des faits. enfants VS adultes dans ces cas, même si maintenant ils sont dans ton exemple : des adultes.

Il faudrait pouvoir interroger une victime de faits d'il y a 20 ans pour comprendre quel est le besoin qu'il/elle remplit en dénoncant des faits d'il y a 20 ans.

Ce n’était pas l’objet du débat que je lançais. Ton point de départ est une cause médiatisée avec une « star » dont on peut retracer la vie aisément. Pour ma part, je pars de situations qui peuvent nous arriver à chacun.

Je reconnais à la victime l’importance d’exprimer ces faits voir d’être reconnue, je suis plus que septique sur la praticabilité des poursuites. Aucun examen médical ne pourra identifier le violeur, prouver ou infirmer un élément 20 ans après est difficile voir impossible pour les deux parties. Dès lors, comment juger ?

 

 

 

-> la reconnaissance du statut de victime pour pouvoir se reconstruire en libérant la parole.

Si la praticabilité de poursuite pénale traditionnelle n’est pas possible ne doit-on pas imaginer autre chose qui permettrait à la victime d’être reconnue comme telle.

 

-> dénoncer pour ne plus "cautionner" un agissement connu, et si le responsable des faits est toujours "sur le terrain", de pouvoir l'écarter ou du moins analyser. Les pédophiles comptent beaucoup sur le silence de leurs victimes pour pouvoir continuer à faire des dégâts pendant des années. Un peu comme le #metoo contre Weinstein et ses 93 victimes. Le milieu le savait, mais son pouvoir pouvait faire ou défaire les actrices.

Je me souviens d’un cours de psycho pendant lequel le prof nous avec expliqué qu’une écrasante majorité de la pédophilie se produisait dans les familles plutôt qu’en dehors.

Si l’on accepte ce point de départ, le beau-père, le tonton voir les cousins deviennent les auteurs les plus probables. Plutôt que de se prémunir d’Epstein, la vraie question n’est elle pas de prévenir le risque du beau-père ? N’est-il pas, dans ce cadre, assez dérangeant mais pourtant utile de se poser la question du rôle de la mère.

 

 

 

"C témoin des faits n’ayant qu’un vague souvenir devra-t-il consacrer beaucoup de temps pour des parties avec lesquelles il n’a pas garder de relations et pour un enjeu qui lui est étranger ?"

 

-> Avis selon les personnes. Si on veut arrêter des faits et des agissements qu'on ne cautionne pas, on les dénonce je suppose.

Si on préfère ne pas avoir de problèmes et continuer sa vie tranquillement, on fait comme si on avait rien vu.

 

Il faut se rendre compte que lancer des poursuites judiciaires quelqu’en soit la raison c’est donner 5-10 ans de sa vie pour cela, j’ai beaucoup d’empathie pour la victime d’abus qui le fait, là n’est pas la question.

Imaginons que Kittie de 40 ans aujourd’hui lance des poursuites contre un ex pour des faits de 2000. Elle fait donc appel à sa témoin, Virginie, sauf que leur route se sont un peu séparées. Virginie a fait sa vie, les faits en question n’ont pas la même importance pour elle. Etre obligée de faire des dépositions pendant plusieurs années n’est pas automatique pour elle non plus. Virginie consentira-t-elle à rester témoin au cours des années de procédures?

 

"Si B est jugé coupable il aura une peine qui pourrait lui causer du tort professionnel, voir démolir son intégration sociale, continuera-t-on à le considérer comme coupable des faits décrits plus haut ou comme victime de la décision judiciaire qui a démoli sa vie ?"

-> processus de culpabilisation des victimes. On ne devrait pas oublier qui sont les vrais coupables. Le coupable a choisi d'agir, de maltraiter, violer, tuer une autre personne. Et la victime devrait continuer à se taire pour ne pas démolir la vie bien intégrée du bourreau?

Libérer la parole est essentiel mais une parole infondée sur des éléments factuels sera tôt ou tard considérée comme de la diffamation qui se retournera contre cette personne.

 

 

"Ne faudrait-il pas un autre outil du style des commission de pardons qui ont existé en Afrique du sud ?"

Pas d'opinion, mais à ce moment-là, qui prend la responsabilité d'assumer ce qui a été fait? Qui prend la responsabilité que cela ne se reproduise plus puisqu'un simple pardon suffirait ?

Quelles responsabilités peuvent être prise si les élèments sont difficiles à collecter ou a démontrer.

 

je te cite : "Tu remarqueras que j’ai fait l’analogie avec le harcèlement scolaire afin qu’hommes et femmes puissent se reconnaitre à la fois dans le rôle de l’harceleur, du témoin et de harcelé. La situation est dès lors beaucoup plus nuancée que celle que tu décris dans la pédophilie."

 

-> alors il ne faut pas commencer ton message en parlant des dérives du #metoo, et ensuite le comparer à du bizutage scolaire.

On ne va pas comparer un détournement de fonds de plusieurs millions d'euros à un vol de pain par un sdf affamé sur la boulangerie du coin.

Donc tous les points sur lequels tu veux remettre en question le statut de la victime, la période éloignée, le cout en procédure judiciaire etc, n'a rien à voir avec un bizutage, pour le remettre dans le contexte du #metoo. Cela pourrait passer pour une tentative de décrédibilisation de l'horreur et du préjudice subie par les victimes.

 

je te cite : "Soyons clair il n’y a aucun débat possible sur la pédophilie. L’exemple que tu as donné sur Flavie Flament est sans nuance possible. Elle avait 14 ans, la loi le reconnait donc comme mineure incapable de donner un consentement. Matzneff est donc un agresseur sexuel et le code pénal prévoit une peine pour cela."

 

Alors pourquoi un débat possible sur le metoo, qui dénonce des viols et abus sexuels sur des femmes?

L'actrice dans le bureau de weinstein qui se fait violer, a-t-elle le choix si on la menace de détruire sa carrière et de représailles? Est-ce qu'on peut parler d'un consentement sous la menace surtout pour des faits qu'on a qualifié de viol pour 14 d'entre elles?

Donc Flavie Flament c'est un viol car elle était mineure et ne pouvait pas donner son consentement, mais donc l'actrice qui subit aussi un viol (et non pas bizutage), et qui ne donne pas aussi son consentement à cause des représailles, personnellement, je peux faire la comparaison, mais pas avec le bizutage scolaire. Elle l'actrice aussi est reconnue comme victime, par les lois du code pénal, non? sinon pourquoi la qualification de viol?

 

je te cite : "Dans le cas de la pédophilie, beaucoup de psy reconnaissent que le choc est tel qu’un déni est présent chez certain/e pour surmonter le choc. L’expression de ces faits et la reconnaissance sont utiles pour la victime et aussi pour la société. Toutefois, 20 ans après, il n’est souvent pas aisé de démontrer les faits."

-> même si ce n'est pas aisé, des victimes le font, choix personnel. On ne peut pas leur enlever leur demarche. Même dans les cas où les actes sont prescrits, des victimes veulent la reconnaissance sociale en libérant la parole autour d'elles.eux. Sans forcément attendre une punition sur l'agresseur.

 

je te cite :"Je me souviens d’un cours de psycho pendant lequel le prof nous avec expliqué qu’une écrasante majorité de la pédophilie se produisait dans les familles plutôt qu’en dehors.

 

Si l’on accepte ce point de départ, le beau-père, le tonton voir les cousins deviennent les auteurs les plus probables. Plutôt que de se prémunir d’Epstein, la vraie question n’est elle pas de prévenir le risque du beau-père ? N’est-il pas, dans ce cadre, assez dérangeant mais pourtant utile de se poser la question du rôle de la mère."

 

-> tous les moyens de protéger les victimes sont bons. Non, la vrai question n'est pas de choisir si on doit défendre contre Epstein, Weinstein ou le beau-père, tonton, etc.

La question devrait plutôt être comment libérer la parole des victimes, peut importe le milieu socio-culturel, ou la position du bourreau, ou le cercle relationnel de celui-ci par rapport à la victime.

Avoir des centre d'écoute pour les victimes (enfants, adultes etc), la déculpabilisation de la parole (le victim shaming est encore trop répandu), parler à l'école aux enfants de ce qu'un adulte peut faire à un enfant, ou de ce qu'un ado peut faire à un autre ado (je me souviens avoir vu une affiche contre le revenge porn dans une école l'an dernier), donner des pistes, des solutions, des moyens de protections, et cela en étant centré sur la victime.

 

je te cite "Il faut se rendre compte que lancer des poursuites judiciaires quelqu’en soit la raison c’est donner 5-10 ans de sa vie pour cela, j’ai beaucoup d’empathie pour la victime d’abus qui le fait, là n’est pas la question.

 

Imaginons que Kittie de 40 ans aujourd’hui lance des poursuites contre un ex pour des faits de 2000. Elle fait donc appel à sa témoin, Virginie, sauf que leur route se sont un peu séparées. Virginie a fait sa vie, les faits en question n’ont pas la même importance pour elle. Etre obligée de faire des dépositions pendant plusieurs années n’est pas automatique pour elle non plus. Virginie consentira-t-elle à rester témoin au cours des années de procédures?"

-> A Virginie de voir ce qu'elle veut faire. Je ne sais pas ce que dit la loi sur le sujet; Est-ce qu'un témoin qui savait, et qui ne dit rien et laisse faire, ne devient pas une sorte de complice du secret? (affaires Weinstein et Epstein.)

 

"Libérer la parole est essentiel mais une parole infondée sur des éléments factuels sera tôt ou tard considérée comme de la diffamation qui se retournera contre cette personne."

Oui, tout le monde a des droits, accusés ou accuseurs. D'où le tribunal, les jurés etc.

J'ose esperer que les juristes fassent bien leur travail pour condamner les coupables, et poursuivre les faux témoignages.

Concernant le metoo dont tu voulais dénoncer les dérives et le comparer à du bizutage scolaire, est-ce qu'on peut imaginer deux secondes que 96 femmes aient pu mentir contre ce pauvre Weinstein? J'avoue que c'est possible mais un peu gros quand même, ou même pour le scandale des x gymnastes envers leur entraineur.

 

je te cite : "Quelles responsabilités peuvent être prise si les élèments sont difficiles à collecter ou a démontrer."

Les responsabilités seraient plutôt en fin de processus.

Si déjà on permet de libérer la parole des victimes, qu'il puisse y avoir un statut de reconnaissance, et d'éviter que cela se répète : on a déjà bien avancé. On touche à une responsabilité collective.

idéalement, la responsabilité devrait être prise par la personne qui a effectué les agressions, et ceux qui ont laissé faire ou contribué d'une manière ou d'une autre. ->> sensibiliation de la société par l'horreur sur des mécanismes "tolérés" pour x raisons par un système en manque de contrôle, négligence, ou d'acceptation tacite ou comme tu disais, le prêtre que l'on déplace... au lieu de le signaler aux autorités.

 

PS :

- j'aimerai bien tes sources quand tu cites des faits.

- je maintiens ma comparaison d'un scandale sexuel vs un autre scandale sexuel.

Le bizutage, ne peut pas être mis en comparaison avec metoo.

- Soit on libère la parole de toutes les victimes d'agressions sexuelles, ou d'aucune, sans faire le tri basé sur le sexe/âge. Il y a des tribunaux pour juger, et une victime reconnue comme telle, est une victime, qu'elle soit enfant ou adulte, ou de son genre (M/F/X).

Je te cite "-> alors il ne faut pas commencer ton message en parlant des dérives du #metoo, et ensuite le comparer à du bizutage scolaire."

 

 

Alors pourquoi un débat possible sur le metoo, qui dénonce des viols et abus sexuels sur des femmes?

 

Les étudiantes de l'ulb invoquent #metoo pour accuser les barmans et les tenanciers des bars du cimetière d'Ixelles.

 

Les jeunes filles ayant soit l'age d'être à l'université soit pas celui de rentré dans un bar pour y boire il ne s'agit pas de pédophilie.

 

metoo ou l'utilisation que l'on en fait va plus loin que la frontière de la majorité sexuelle

 

je te cite "L'actrice dans le bureau de Weinstein qui se fait violer, a-t-elle le choix si on la menace de détruire sa carrière et de représailles? Est-ce qu'on peut parler d'un consentement sous la menace surtout pour des faits qu'on a qualifié de viol pour 14 d'entre elles?"

Weinstein est vraisemblablement coupable de ce qu'on lui reproche, pour moi le débat est donc sans intérêt.

Cela me semble plus intéressant d'évaluer les impacts de risque de procédures de ce type sur les relations de travail de gens comme toi et moi.

 

Tu écris "Oui, tout le monde a des droits, accusés ou accuseurs. D'où le tribunal, les jurés etc.

 

J'ose esperer que les juristes fassent bien leur travail pour condamner les coupables, et poursuivre les faux témoignages."

 

Non justement, tout le monde ne peut pas accuser son voisin et c'est justement cela qui est le coeur de la question.

 

Une femme peut avoir été violé, que le viol soit établi avoir l'impression que tel personne est le violeur et que pourtant l'adn le disculpe. Si la victime publie sur facebook que X est son violeur elle le diffame. Et pourtant dans ce cas précis, la diffamation n'a pas été retenue. La victime à détruit plusieurs années de la vie de cet homme de bonne foi. Je ne connais ni l'un ni l'autre mais bien un des avocats.

 

Je te cite "- Soit on libère la parole de toutes les victimes d'agressions sexuelles, ou d'aucune, sans faire le tri basé sur le sexe/âge. Il y a des tribunaux pour juger, et une victime reconnue comme telle, est une victime, qu'elle soit enfant ou adulte, ou de son genre (M/F/X)."

La plaignante est victime dès lors que sa procédure judiciaire la reconnait en tant que telle.

 

La libération de la parole de plaignante d'abus sexuel sur majeur pose problème lorsqu'elle n'est pas suffisamment fondée car le temps de l'honneur de l'autre partie est totalement détruite par cette plainte infondée.

dernière réponse, car je n'ai épuisé mon quotat d'energie pour la journée agreed

 

"Les étudiantes de l'ulb invoquent #metoo pour accuser les barmans et les tenanciers des bars du cimetière d'Ixelles. 

Les jeunes filles ayant soit l'age d'être à l'université soit pas celui de rentré dans un bar pour y boire il ne s'agit pas de pédophilie."

 oui et ?

biensur que metoo ce n'est pas un mouvement autour de la pédophilie, je pense pas pas avoir dit cela;

Mais pourquoi, remettre en question le "metoo" qui est la prise de parole de femmes, pour dénoncer les abus, agressions, harcèlement et viols sur elles-même, alors que des abus et des viols sur des enfants, c'est tellement horrible que ca on n'y touche pas.

Peut-on différencier la comparaison de l'amalgame s'il te plait.

 

on reprend la base du "metoo"

metoo est un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, afin de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé, et afin de permettre aux victimes de s'exprimer sur le sujet. Il a débuté en 2007 et est particulièrement connu depuis octobre 2017 à la suite de l'affaire Weinstein.

 

On reprend les faits ULB et metoo dont tu parles :

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20211202_01641998/balance-ton-folklore-denonce-les-agressions-sexuelles-a-l-ulb-on-peut-lire-jusqu-a-quatre-recits-de-viol-par-jour

https://www.bruzz.be/fr/actua-algemeen/lulb-prend-des-mesures-contre-le-harcelement-sexuel-sur-le-campus-2017-12-07

https://bx1.be/categories/news/si-cest-pas-oui-cest-non-lulb-sensibilise-ses-etudiants-aux-violences-sexuelles/

-> résultat et impact :

la récolte de témoignages, mise en place de solutions sur le terrain (lire l'article) (parti à la rencontre de plusieurs acteurs de terrain (le planning familial de l’université et le centre d’accompagnement et de soutien des étudiants victimes de harcèlement moral et sexuel) dont la rectrice) et plus de prévention, campagne de communication et de sensibilisation...Formations pour les comitard(e)s et les agents de sécurité, Charte et “safe zones et centre d’accompagnement et de soutien dans les risques de harcèlement envers les étudiantes et étudiants, “Cash-e”, mis en place en septembre 2020.

donc OUI, le METOO a quand même un effet "positif" sur la société.

"metoo ou l'utilisation que l'on en fait va plus loin que la frontière de la majorité sexuelle" , on est d'accord.

Ce qui est dommage, c'est que en dessous cette frontière de la majorité sexuelle, un viol c'est choquant, mais qu'au dessus, on tombe dans le "metoo", et là ca dérange, c'est moins grave. C'est gênant d'en parler dans les médias. On "diabolise" les hommes. C'est limite si ca ne serait pas une invention des feministes pour encore cracher sur les hommes.

 

"Cela me semble plus intéressant d'évaluer les impacts de risque de procédures de ce type sur les relations de travail de gens comme toi et moi."

Alors je pourrais t'en parler puisque je l'ai vécu.

Une plainte groupée de 4 filles contre un collègue.

Milieu très masculin : 6 filles sur 110.

Mec hyper apprécié parce que "rigolo" et n'a pas toutes les cases dans sa tête.

Les HR ont fait un coup de poker. Le mec a démissionné face à l'éventualité de porter l'affaire devant les tribunaux avec les 4 témoignages accablants.

Est-ce que les témoignages étaient graves? (pas de viol mais harcèlement sexuel, caresses, demande de faveurs sexuelles en échange de shifts, demandes sexuelles inappropriées, comportement déplacé répétitif...)

Comment se sont comportés les autre collègues?

La délégation syndicale a donné les 4 noms des filles à qui ont avait promis de laisser l'anonymat pour éviter un lynchage.

Une chasse aux sorcières a été organisée, en vu de décredibiliser la parole des filles. Deux se sont mises en maladie, et les deux autres ont été éloignées. Climat professionnel invivable.

Mes collègues qui étaient pourtant des types "biens", du jour au lendemain ont arrêté d'adresser la parole à ces filles "victimes" parce qu'elles avaient fait virer leur copain "harceleur", même les deux filles qui n'ont pas porté plainte.

"tu comprends, elles pourraient mal interprêter le fait que je sois gentil avec elles et m'accuser en retour.."

 

Donc oui, ca me court un peu sur le haricot quand on tire à boulet rouge sur le "metoo" qui saoule, parce que les hommes ont peur d'être diabolisés etc, "invention des neo-féministe".

Alors qu'il suffirait qu'on ouvre les yeux sur des choses qui se passent parfois au travail, dans des cercles sociaux, et que les hommes ont aussi leur place pour accompagner et aider les victimes du #metoo.

pour ma part, j'avais déjà contacté 3 ou 4 fois les délégués syndicaux avant d'interpeller ma hierarchie, pour qu'il y ai une discussion de "homme à homme" entre les DS et lui. Ca il y a eu 4 ans entre le début des faits et la prise de décision.

"Non justement, tout le monde ne peut pas accuser son voisin et c'est justement cela qui est le coeur de la question."

-> SOURCES.

On peut tout à fait accuser son voisin/patron/collègue, inconnu de la rue, chauffeur de bus/célébrité.

Rien n'empêche une victime de porter plainte.

Après, pour ce qui est de l'afficher sur les réseaux sociaux etc, on est bien d'accord que, ca peut aller sous le coup de la diffamation s'il n'y a pas de preuves, ou si les propos sont faux.

(de mémoire, là tout de suite, on pourrait mettre en exemple les accusations contre Richard Berry de la part de sa fille, ou par exemple, les masseuses de Patrick Bruel).

Il y a le concept de la diffamation.

Mais en même temps, je suis pas à la place de la victime.

Si elle veut afficher son agresseur sur les réseaux sociaux et faire face aux accusations de diffamation, c'est son choix et sa responsabilité, et elle (la victime) devra en assumer la responsabilité.

 

"La libération de la parole de plaignante d'abus sexuel sur majeur pose problème lorsqu'elle n'est pas suffisamment fondée car le temps de l'honneur de l'autre partie est totalement détruite par cette plainte infondée."

J'ai déjà repondu plus haut.

je pense que nos avis resteront divergents sur ce point.

A la victime d'oser liberer sa parole, avec des preuves ou non. Et de faire le choix de l'exposer ou non avec les conséquences qui vont derrière.

L'honneur de l'autre partie, ou le fait qu'elle soit bien intégrée etc, ne la rend pas moins intouchable.

Sur ce, pour ma part, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais dire et n'irai pas dans la surenchère, au risque de tourner en rond.

bonne soirée !

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"Cela me semble plus intéressant d'évaluer les impacts de risque de procédures de ce type sur les relations de travail de gens comme toi et moi."

Alors je pourrais t'en parler puisque je l'ai vécu.

 

Je te cite : »Une plainte groupée de 4 filles contre un collègue.

Milieu très masculin : 6 filles sur 110.

Mec hyper apprécié parce que "rigolo" et n'a pas toutes les cases dans sa tête.

Les HR ont fait un coup de poker. Le mec a démissionné face à l'éventualité de porter l'affaire devant les tribunaux avec les 4 témoignages accablants.

Est-ce que les témoignages étaient graves? (pas de viol mais harcèlement sexuel, caresses, demande de faveurs sexuelles en échange de shifts, demandes sexuelles inappropriées, comportement déplacé répétitif...) »

Dans le cas que tu cites, le signalement émis par les 4 filles auprès du service que tu décris. Cette loi prévoit que le service aurait du accuser réception et lancé une procédure informelle, ce qu’il n’a sans doute pas fait. Cette loi prévoit que ce service ne peut faire partie du HR, doit être relié directement au patron ou externalisé. "

 

 

Dans le cas que tu décris, le comportement de ce service s’est apparenté à celui des instances de l’église catholiques ou des institutions de protection de la jeunesse qui étouffaient les scandales. Ils ont étouffé la dénonciation de faits pénaux. Ce faisant ils ont probablement fait des délits voir d’autres infractions pénales.

 

Je considère que cette loi de 1996 est dans le meilleur des cas naïve ou plus simplement insuffisante car elle ne prévoit pas le cas où ce service ou l’un de ces membres protège des infractions pénales, brise son secret professionnel ou commet lui-même des infractions dans le cadre de ces missions.

 

Ces services ne sont pas suffisamment conscients des risques de leurs mode de fonctionnements car jusqu’à aujourd’hui, personne ne les a mis en évidence devant un tribunal ou n’a fait évoluer cette loi. Deux voies existent pour modifier cette loi : le parlement ou la jurisprudence d’un tribunal. Cette cause est beaucoup trop technique pour qu’une part importante de l’opinion publique la défende, le parlement est donc une voie qui me semble impraticable.

 

Je suis convaincu qu’il est nécessaire que des justifiables poursuivent pour créer une jurisprudence en ce sens.

 

Trois éléments sont des prérequis incontournables pour obtenir le résultat escompté :

- Un dossier en béton, car tu ne peux pas perdre;

- Les fonds pour payer l’avocat

- La capacité émotionnelle d’encaisser les hauts et les bas de plus de 5 ans de procédures judiciaires.

 

Le dernier point fait que se lancer le dedans n’est vraiment pas à la portée de tout un chacun.

 

Je dois absolument garder une certaine réserve c'est pour cela que je ne peux continuer la discussion en public.

Joyeux noêl

Chapeau mec, à mon sens, le développement logique de base que tu as cherché à devellopper était nuancé,tu cherchais à développer une réflexion en te basant sur des prémices et tu as été malmené. Au final je comprend pourquoi et j entend la douleur d Elemiah à qui je souhaite beaucoup de courage pour l épreuve qu'elle traverse. Malgré avoir été malmené, tu as pardonné et chercher à aider.

Je n'ai pas de douleur, c'est une histoire vieille de 2012. Il me posait une question et j'y ai répondu avec un cas concret.

 

Juste un peu consternée par ceux qui se sentent saoulés par le "metoo" et qui contribuent à la loi du silence qui fait beaucoup de dégâts. Je ne vais pas revenir dessus.

 

Après, y'a plein de mecs biens partout, mais devoir expliquer la notion de consentement éclairé pour ne pas être accusé "fortuitement" de viol, comme ci on pouvait "accidentellement" être accusé de pénétration sans consentement, parce que le "refus" n'est pas exprimé clairement (mais on ne soulève pas le point que le "oui" n'a pas été dit clairement donc absence de consentement éclairé, ...), je ne pensais pas qu'on aurait dû en arriver à devoir l'expliquer dans un fil de discussion sur RDT, chose faite.

 

Donc n'y voit aucune douleur de ma part, vraiment, juste de l'inquiétude quand au sentiment "safe" en sortie vu les questionnements remontés.

En espérant que "les mecs biens" ne prennent pas l'absence de refus exprimé clairement, comme un laisser-passer en l'absence de consentement éclairé, surtout si ce sont des "mecs biens".

Perso, je suis pour l'égalité de tou.te.s...

Autant il y a des manquements dans l'égalité hommes-femmes autant j'ai toujours eu l'impression que le ressenti des hommes était oublié dans les mouvements féministes.

Pour moi... Ce ne sont pas les femmes contre les hommes mais les femmes avec les hommes. Il s'agit d'une évolution de la position et du regard de chacun.e.

Quelqu'un s'est il posé la question de comment se sentaient les hommes face à la montée du féminisme ? L'impact de ses mouvements est tout aussi important pour les femmes que pour les hommes et pour d'autres genres.

Quand l'être humain aura compris qu'il ne peut évoluer positivement qu'avec et non contre il pourra enfin peut être quitter sa sphère individualiste  winking

Avec une telle réponse je vais peut-être m'attirer quelques foudres mais j'assume pleinement mes propos et ma vision laquelle est susceptible d'évoluer car je reste ouverte smile

Maintenant par rapport aux sites/applis de rencontres... Pour moi, on est complètement sous la loi de l'offre et de la demande, soit dans le consumérisme. Cela dit... C'est à chacun d'y oeuvrer comme il l'entend... Et pour avoir eu le son de cloches d'hommes... Le comportement féminin équivaut largement au masculin... À chacun.e d'assumer ses comportements au lieu de sans cesse rejeter la faute sur autrui (un mécanisme encore bien répandu dans notre société) smile  

Je tiens à dire que je suis pour l’égalité (droit, salaire…) et qu'il y a encore un effort à faire la dedans

Néanmoins au fond de moi, j’en ai aussi un peu marre de ce féminisme ou de cette victimisation médiatique. En regardant les médias, c’est toujours les hommes qui font ceci, les hommes qui font cela …. Les femmes sont toutes des victimes des méchants mecs… Sorry Mesdames vous n’êtes pas toutes des saintes, loin de là…

Catherine Hakim a développé une notion sociologique intéressante qui est « le capital érotique » ou « capital sexuel »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Capital_sexuel

https://www.emploi-pro.fr/edito/article/le-capital-erotique-existe-et-en-plus-il-rapporte-aux-femmes-aea-3312

https://cafebabel.com/fr/article/catherine-hakim-mesdames-utilisez-votre-capital-erotique-5ae007c8f723b35a145e2736/

Les femmes ont un capital sexuel qu’elles développent beaucoup plus que les hommes. C’est un de leur point fort qui leur donne un certain pouvoir, des avantages, mais ça elles ne vont jamais le dire, elles vont l’employer pour avoir ce qu'elles veulent de façon subtile et les mecs ne vont pas s'en apercevoir. Beaucoup de nanas savent intuitivement comme employer leur capital érotique pour mener les hommes par le bout du nez. Alors OK, il y a quelque chose qui est normal et lié aux jeux entre les sexes.

Ce qui me dérange, c’est qu’une série de femmes, pas toutes, joue avec leur capital érotique qui leur donne un avantage, en abuse franchement et après viennent se positionner en victime. Les hommes ont aussi leur tort, mais ils ont moins tendance à se placer en victime constamment. Cette victimisation à outrance médiatique m’énerve, car les femmes sont loin d’être des saintes.

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Je pense aussi qu'il y a lieu de nuancer ce que l'on lit dans les médias et de ne pas généraliser aveuglément à toute la population ce qui y est dénoncé.

Je peux me tromper partiellement dans ce que j'exprime, ce débat est un échange d'expériences, de ressenti propre à chacun. Difficile aussi de résumer en quelques paragraphes une situation bien plus complète.

Je pense que les médias appuient dans des articles limités, les cas graves et alertent vis à vis de situations extrêmes. Je pense qu'il faut un message fort pour faire évoluer des mentalités ancrées et transmises depuis des siècles.

Les mouvements actuels ont leur importance pour donner la parole à des personnes depuis trop longtemps isolées et ignorées par le patriarcat fort des siècles passés et encore, dans une moindre mesure, présent aujourd'hui.

L'objectif des médias n'est pas, à mon sens, d'opposer hommes et femmes mais de dénoncer les abus présents dans des contextes particuliers. Il ne s'agit pas, toujours selon moi, de stigmatiser l'ensemble des comportements de tous les hommes et toutes les femmes de nos pays démocratiques occidentaux qui ont une évolution sociétale qui résulte de longues luttes et prises de conscience dans un contexte économique, environnementale, etc, favorable.

Je vais peut-être m'attirer les foudres de certains, j'ose cependant dire que pour moi, une mixité sociale, culturelle et une volonté d'échanges constructifs et persévérant est fondamental pour un vivre ensemble de qualité.

Pour comprendre l'autre, il me semble important de l'écouter attentivement dans toute sa personne. Il me semble primordial d'éviter les raccourcis, les conclusions hâtives.

Beaucoup de personnes sont bien plus complètes qu'il n'y paraît au 1er regard.

La mondialisation est toute récente au regard de l'histoire de l'humanité, nous avons une opportunité inouïe d'apprendre et d'agir afin d'améliorer notre qualité de vie et de vivre ensemble.

Cela prend du temps mais cela en vaut la peine.

La langue française est pleine de nuance... mais j'ai l'impression que certains passent ici à coté du message (ou bien alors c'est moi... possible aussi laughing )

Il me semble que l'auteur n'a JAMAIS dit que la lutte des femmes pour l'égalité et le respect etait mal, superflu, vain ou que sais-je encore. Il n'essaie pas de minimiser les horreurs que les femmes ont subies. Ce qu'il critique, c'est l'ABUS. Car l'excès nuit en tout, y compris dans le cas du féminisme. Car le féminisme peut aussi avoir des dérives. Hééé oui.

Combien d'hommes ne m'ont pas déjà dit qu'ils n'OSENT même plus aborder les femmes, de crainte de se voir accuser de harcelement, de perversion et autre? 

Je suis une femme assumée, indépendante et autonome. Mais je n'ai pas peur d'avouer aussi que j'ai besoin de la tendresse d'un homme, que j'apprécie quand un homme fait le premier pas, qu'il propose de m'aider dans des travaux lourds ou qu'il jette un coup d'oeil à ma voiture. On est complémentaires, et c'est ça qui est chouette.

Et comme l'a dit Noemie, pour moi aussi 99% des hommes que j'ai croisés étaient/sont supers.

Il serait dommage qu'un "féminisme excessif" qui visent les connards "casse" les mecs bien en passant... 

"je commence sérieusement à me sentir fatigué par cette médiatisation à outrance" pour moi (enfin, comme moi je l'interprète), il ne dit pas que la médiatisation est un problème, ce qu'il dénonce, c'est la surmédiatisation, c'est pas la même chose... me trompe je?

Et si je fais une rapide référence à Tristane Banon, je dirai qu'il fait référence en fait au néo-féminisme et pas au féminisme plus ancien du début et que c'est ce néo-féminisme qui pour lui créé le déclin amoureux mais je me trompe peut-être aussi... le féminisme du début qui est à l'origine du mouvement #metoo n'est plus le même qu'aujourd'hui, le néo-féminisme et le "#néo-metoo" et c'est ca aussi qu'il dénonce... il y a peut-être eu des confusions à ce niveau là aussi?

Je vais me faire huer mais je vais assumer aussi, je ne serai pas moi si je ne disais pas ce que je pense... smile  

En voyant ce forum, ca m'a rappelé un article (ou une partie d'article en fait puisque le tout devient payant aujourd'hui) que j'ai mis un peu de temps à retrouver, une interview de Tristane Banon que j'encourage chacun à googler... mais je vais y revenir plus tard pour réagir d'abord aux commentaires que je lis là... smile

En tant qu'homme, c'est vrai, je ne connais pas et ne comprendrais jamais le vécu d'une femme, mais l'inverse est tout aussi vrai, une femme ne connait pas et ne comprendra jamais le vécu d'un homme... 80% des femmes ont subit des attouchements, je veux bien le croire si on me le dit... ici l'auteur du forum ne dit pas que ces violences n'ont pas lieu, il dénonce la manipulation des femmes (enfin, je crois que c'est ça qu'il essait de faire?) et c'est quelque chose qui me parle pour avoir des exemples personnels à la pelle, entre celles qui séduisent pour annoncer plus tard qu'elles sont en fait en couple, celles qui se font passées gentilles pour ensuite voler, celles qui jouent pour ensuite rejeter dés qu'elles en ont assez ou qu'elles ont envie de passer au suivant etc, celles qui jouent les faibles, incapables pour qu'on se charge de réparer, faire la cuisine, entretenir la voiture, etc, tout ca tout ca, oui j'ai connu au moins une femme pour chacune de ces manipulations, et perso, je ne connais aucun homme qui ait connu un minimum de relation amoureuse qui n'ait pas vécu un minimum la manipulation féminine...

Après, on évolue chacun individuellement dans un environnement socio-géo-familio-amico-culturel et celui qui décide de changer pour s'améliorer face à une situation est celui qui accepte de se remettre en question, je ne veux ni être pessimiste ni défaitiste, mais même si la majorité des gens pensent qu'ils sont capables de remises en question, ils ne le font pas toujours ou pas aussi souvent qu'on aimerait le croire...

Pour ce qui est de Tinder, je rejoins en partie au moins l'auteur... elles aident à créer une société où les liens amoureux ne pourront démarrer plus que via le virtuel, exit le "hey bonjour, ca te dirait d'aller prendre un café?" avec sourire, le tout au naturel, à une fille qui nous plait dans un magasin sans qu'on soit pris pour un pervers ou autre... maintenant, bienvenu le tout photo(shop), photo de vacances, lunettes de soleil et grosses bagnoles pour les mecs, bikinis pour les nanas... et avouons le honnêtement, c'était déjà comme ca avant l'arrivée du covid, je pense que le tout a démarré genre vers 2015 peut-être?

Bref, oui, les femmes ont et subissent encore des inégalités et des maltraitances, mais pour reprendre certains propos de Tristane Banon:

Mais nier que des évolutions positives ont été enregistrées l'insupporte. Car elle perçoit dans une certaine lutte féministe le besoin de maintenir le spectre d'un "Etat phallocrate" pour mieux s'assurer un fonds de commerce alors que le sexisme systémique, pour elle, a disparu. A cette aune, les derniers combats à mener pour la pleine égalité ne pourront aboutir qu'avec le concours des hommes.

Je suis inquiète devant la volonté de certaines d'alimenter une guerre des sexes totale, de chercher à instaurer une tyrannie inversée. Je n'ai pas envie de vivre dans une société où l'on ne pourra plus prendre un ascenseur avec un homme, où les professeurs commenceront leurs cours en s'excusant d'être un mâle blanc…

[...] elle prend le contre-pied du néo-féminisme en promouvant dans son dernier essai, La paix des sexes (L'Observatoire). Soit la coopération et non la guerre ouverte avec la gent masculine. Au risque d'alourdir son dossier, elle fustige aussi ce qu'elle considère comme "l'obsession victimaire" de la nouvelle génération militante. [...] #Metoo a eu un effet formidable sur la société. Plus que la parole, je dirais que c'est l'écoute des médias et du grand public qui s'est considérablement améliorée. [...] Parce que si elle (la guerre des sexes) se justifiait lorsque la société ne faisait pas de place légale aux femmes et qu'il fallait engager un rapport de force avec les hommes pour obtenir les mêmes droits, elle n'a plus de sens aujourd'hui : l'égalité est entièrement consacrée dans les textes. Le combat est désormais de parvenir à leur application quotidienne. S'aliéner la moitié de l'humanité pour mener une lutte qui intéresse l'humanité toute entière est absurde. Les hommes peuvent au contraire être nos meilleurs alliés.

C'est bon, maintenant je suis prêt à recevoir les foudres... happy

moi je suis d'accord avec toi à 100%!!

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Bien d'accord qu'il faut arrête de diaboliser les hommes, mais triste de lire "le féminisme à 2 balles sera à son apogée", je ne pense pas que le féministe soit à 2 balles ! il est bien normal de ne pas accepter que les hommes gagnent plus qu'une femme coté salaire ! Ou encore, lire que nous les femmes n'allons pas tenir sans la tendresse des hommes... C'est pas un peu machiste ça ?  Moi je suis heureuse de pouvoir assumer notre époque avec les sites de rencontres, cela fait partie de l'avancement. Enfin, c'est juste mon humble avis de FEMME assumée ! 

Ce qui est chouette dans ce débat c’est que ça change du corona wink  

Si les hommes pouvaient ne fut ce que pendant 24h être dans la peau d’une femme, ils comprendraient peut être mieux leur vécu...
Juste quelques exemples de la vie quotidienne;
- 80% des femmes interrogés lors d’une enquête tout venant rapportent avoir subit des attouchements sexuels non désirés durant leur vie. Et il faut être vigilant en critiquant le #metoo, car remettre en question ce qu’a vécu une victime c’est un peu se rendre complice de ce qu’elle a subit.
- Quand une femme fait des travaux, c’est très rare que l’entrepreneur la prenne au sérieux même si sont copain, compagnon s’y connaît moins bien qu’elle. Elle se fait donc plus souvent « avoir ».
- Les intimidations dans les transports en commun. Où un homme n’arrête d’accaparer la femme que si un autre homme vient à sa rescousse.
Tout ça a toujours existé, mais avant on se taisait et subissait en silence.
Maintenant ce qui a changé c’est qu’on ne tolère plus les paroles et comportements irrespectueux.
Ceci dit, la quasi totalité des hommes que je côtoie sont super géniaux.

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Bonjour Noémie,

La drague lourdingue a, probablement, toujours exister mais avant un contrôle social existait et les témoins interrogeaient probablement l'auteur plus facilement pour lui rappeler la bienséance. L'autorité c'est l'adulte. Aujourd'hui l'adulte, et donc l'acteur du contrôle social c'est nous. Sommes nous nombreux ici à avoir rappeler une règle à un enfant ou à un ado dans un métro ou un bus voir dans l'espace public?

Plutôt qu'une longue argumentation, ...

Il y a le projet crocodile qui met en BD des Histoires de harcèlement et de sexisme ordinaire.

Différentes histoires, différents lieux, différents "crocodiles":

https://projetcrocodiles.tumblr.com/

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Très franchement oui oui oui j’aimerai être dans la peau d’une femme 24h….

 

- Avoir plein de mecs qui me courtise sur Tinder, répondre à certains et pas à d’autres en fonction de mon humeur.

- D’avoir le pouvoir d’amadouer gentiment un collègue, un marchand, un inconnu, un barman, un policier, un portier, un guichetier en étant un peu plus sexy, un peu plus gentille, en montrant un peu plus mes jambes et avec un regard langoureux.

- De pouvoir compter sur les hommes pour me rendre plein de service en faisant celle qui ne sait pas. (Ils adorent ça se rendre utile, ces cons, ils se croient important alors)

- Pouvoir demander facilement une clope en rue, avoir l’entrée gratuite en boite

- Avoir parfois plus faciles à trouver un emploi en étant un peu jolie

- Si je le veux, de pouvoir changer plus facilement de mec

- De mettre une tenue un peu plus sexy que d’habitude en sachant que cela aura son effet

- De pouvoir être odieuse avec mon mec puis de le prendre simplement dans mes bras et tout est oublié

- De me faire plus facilement offrir un verre, voir à manger

- Dans la transaction de couple de pouvoir décider de beaucoup chose et si ça ne va pas, je boude, je râle, je fais une crise, c’est normal, je suis une femme, je peux me le permettre, mais je l’aurai à l’usure. Si un mec fait la même chose d'un point de vue émotionnelle qu’une femme, c’est qu’il a un problème, c’est un bipolaire ou un agressif.

- De pouvoir dire un truc puis son contraire sans que ça paie des conséquences. (tu comprends c’est mes hormones)

 

J’ai une copine qui m’a dit un jour qu’à 20 ans, lorsqu’elle a découvert le pouvoir et l’impact qu’elle avait sur les hommes, elle trouvait ça grisant.

 

Alors quand les femmes se plaignent de leurs désavantages dans leurs rapports aux hommes, OK il y en a, certains ont déjà évolué positivement, d’autres évolueront. Ce qui m’embête est que beaucoup de femmes occultent leurs avantages qu’elles ont dans leur rapport aux hommes, pour se braquer uniquement sur leurs désavantages. Parfois certains avantages sont liés à  des désavantage.

Qu est ce que j'aimerai que les femmes puissent reconnaître que la féminité donne des avantages, juste ça, juste qu elles puissent le reconnaître. 

 

(Noémie, je ne m’adresse pas spécifiquement à toi, c’est plus pour faire avancer le débat, je trouve aussi que beaucoup de nanas sont très chouettes)

Merci de banaliser la lutte féministe. J'ai l'impression en lisant ce message qu'on fait un pas en avant vers plus d'égalité et trois pas en arrière. Et bientôt, tu nous diras que si les filles se font violer dans les bars, elles l'auront bien chercher... (je sais que tu ne dis pas ca mais tes propos sont très limites). Bien sûr qu'on est consciente qu'on peut manipuler, mais crois moi, les hommes aussi ! La séduction va dans les deux sens. Si la femme peut séduire, c'est que l'homme le veut bien. Il n'y a pas un rapport de force ici.

 

Par contre, quand, à trente ans, j'ai cherché un autre job, me faire discriminer car je peux porter des enfants, c'était profondément injuste. L'exemple de la recherche d'emploi est assez mal choisi smile

 

PS: David, je te considère quand même un chouette gars, vraiment ! C'est juste pour faire avancer le débat aloofandbored

J'ai lu beaucoup de propos dérangeants dans cette discussion mais je ne souhaite pas me lancer dans un débat. Davis, au vu de la vilaine image que tu as "des femmes" (parce qu'évidemment on est toutes des copies conformes les unes des autres), j'espère simplement pour toi que tu n'es pas hétéro et que tu ne dois pas supporter une de ces viles créatures au quotidien.

De la même façon et c est ca qui m enerve dans la surmediatisation, tout les hommes sont par amalgame assimilé au 1 pourcent de connard chez les mecs. Les 99 pourcent de mecs bien, on en parle pas.

Il y a surmédiatisation parce que ce n'est pas normal que ça arrive encore et que les faits restent impunis. Je te recommande vivement Axelle, le magazine de Vie féminine où on montre toutes les victoires vers l'égalité mais aussi tous les combats à mener.

 

Au lieu de t'opposer aux femmes, casse la gueule à ce 1% de connard comme tu dis.

 

Ne minimise pas la situation...

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Je ne banalise pas les avancées du feminisme, plein de chose sont géniale et je condamne pleinement les atrocités faites aux femmes. Je veux juste chercher à faire reconnaître que les femmes ont aussi des avantages et ça le feminisme ne va jamais en parler.

Au vu du nombre de viols, ce n'est certainement pas qu'1% ! On ne fait pas d'amalgames sur tous les hommes pour autant. Mais vous détournez la situation pour faire passer pour les victimes. C'est bien dommage car ce n'est absolument pas ce qu'il faut retenir de la médiatisation de ces faits, de metoo ect... J'avoue que même en temps que femme, je ne me rendais pas compte que c'était aussi courant et inacceptable. Les paroles ou les gestes déplacés, on les a toujours subis que ça me semblait presque "normal", banal... Et en fait, non! Je m'en suis vraiment rendue compte grâce à metoo. Mais ce qui est interpellant et choquant, c'est le nombre de témoignages, de voir à quel point les femmes se font emmerdées ou pire... et si vous êtes en doutez encore, lisez les témoignages sur l'instagram balance ton bar. Ils sont complètement anonymes, les victimes n'ont rien à gagner.

Les agressions, verbales, physiques ou sexuelles, sont inacceptables qu'elles soient commises par des hommes ou des femmes.

Je crois que ce dont vous parlez tous sont des points différents... Cricri, tu parles des viols et agressions, Davis, tu parles de manipulation des femmes... Comme si tout ça était la même chose, vous argumentez j'ai l'impression sans comprendre ou sans vouloir comprendre que vous ne parlez pas de la même chose... (À mon sens)

Davis ne défend à aucun moment les agressions etc, croire ça c'est continuer un dialogue de sourds laughing

De son côté, Cricri ne parle à aucun moment de la manipulation féminine dont fait référence Davis, bref, qui est en train de répondre à qui et sur quel sujet? 😅

Bref... On entend tous mais on n'écoute pas l'autre...

Pour répondre à Sylhuy et ses propos sur la séduction, je dirai que je ne suis pas d'accord, homme et femme ne sont pas à égalité, loin de là, comme référence, je vais prendre un article sur les stats de tinder qui dit qu'une femme a 25x plus de chance de matcher qu'un homme... Dans la réalité, pratiquement toutes les femmes se font matcher, du côté hommes, ce seront souvent un plus petit pourcentage, qui présentent mieux sur la photo ou peu importe, et dans la rue, ca va être pareil, le commun de la nana va se faire harceler, preuve que toutes les nanas ont un potentiel séducteur, du côté hommes par contre, seul un petit pourcentage va réellement se faire draguer et ca, souvent en fonction de sa situation ou de ce qu'ils renvoient... Une nana sur tinder m'a dit un jour "si je ne savais pas qui tu étais, je ne t'aurais pas matché"... malheureusement pour moi, il n'y a qu'elle qui savait sur tinder qui j'étais laughing souvent, la nana va faire la fine bouche pendant que derrière, le gars court comme un c*n, et c'est ce genre de situation qui amène la manipulation, la nana qui va faire joujou avec un gars, se rapprocher puis l'envoyer balader etc, alors que le mec, bcp plus simple, ne fera que suivre les mouvements de la nana et enverra au final balader car il en a assez qu'on joue avec ses pieds et c'est aussi de ce potentiel là dont parle Davis je crois...

https://www.huffingtonpost.fr/entry/sur-tinder-les-femmes-ont-25-fois-plus-de-chances-de-matcher-que-les-hommes_fr_5d3c0c66e4b0a6d6373fb646

Je crois que les femmes préféreraient plus une drague de rue ciblée/filtrée par elles mêmes plutôt que sur base de l'envi du harceleur, tandis que le commun des mecs s'imagine qu'il voudrait bien être dragué tout simplement... Une fois j'ai été dans une boîte rempli de personnes âgées, le nostalgia laughing ce sont 2-3 petites vieilles de 70-80 ans qui se sont amusées à me toucher le cul, je me suis juste dit alors "oh bah si ca leur fait plaisir à leur âge 🤷" mais j'avoue, si toutes les petites vieilles me pinçaient les fesses tous les jours, ca me ferait probablement chier aussi, mais en même temps, je sais que ce ne serait que 1% des ptites vieilles qui le ferait et pas toutes, et clairement, je préférerais que ce soit des nanas bien foutues qui me le fassent, mais on ne choisit pas qui décide de nous draguer et à un moment donné, quand on aura 80 balais, de toutes façons, plus personne ne voudra nous draguer...

Non, je ne parle pas de la manipulation des femmes, je ne crois pas que la majorité des femmes manipulent, mais elles ont des capacités relationnelles et émotionnelle bien plus développés que les hommes, ça fait partie des points fort de la féminité qui n est jamais mit dans la balance du rapport homme- femme.

Je fais un dernier commentaire et puis j arrête pour aujourdhui. J ai l impression qu à notre époque, dès qu un homme ose exprimer sa sensibilité d homme, les pires étiquettes lui sont attribuées (c'est un macho, il ne reconnaît pas ça...) or ce n'est pas forcément le cas. Les hommes expriment déjà peu leur sensibilité. Je crois que le post féminisme dois se faire AVEC les hommes, en écoutant aussi leurs sensibilités. Je crois qu à coller trop vite les pires étiquettes sur les hommes qui osent exprimer leur sensibilité, meme si elle est un peu divergente, le post féminisme perdra des alliers hommes.

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Et bien je dirais qu'il y a du vrai et du faux mais il y a surtout une exagération dans ton constat.

Je pense que tu dois être souvent repoussé par les femmes pour parler ainsi d'elles et que tu t'y prends mal et ça rend aigris.

Moi aussi ça m'arrives d'etre repoussé mais on plaît ou on ne plaît pas c'est tout.

Je suis heureux qu'elles s'épanouissent et s'emancipent, ça oblige a pas mal d'hommes qui les prennent pour des objets a les respecter, ce qui étais loin d'être le cas avant et encore aujourd'hui.

L'image qu'elles ont de nous nous poussent a prouver le contraire et c'est très bien.

Traite la en reine elle fera de toi un roi  winking  

Et bien, quelle vision bien triste de la relation amoureuse et des femmes. 

Si tu as l'impression qu'il y a beaucoup de cas de harcèlement et viols c'est tout simplement parce que le viol a longtemps été un sujet tabou où lorsqu'une femme violée allait porter plainte à la police, elle devait passer par tout un interrogatoire humiliant et des propos déplacés la traitant de provocatrice, lui faisant comprendre que c'est de sa faute.

Alors oui, aujourd'hui les langues se délient et on pense alors qu'il y a beaucoup de cas mais ce n'est que parce que ça fait peu de temps que les femmes osent parler grâce justement à des mouvements comme #meetoo et autres.

Ce n'est pas vous les hommes qui êtes les victimes. Ce sont toutes ces femmes qui ont subi ces viols, violences et harcèlements. Ne te place pas en victime ou en essayant de minimiser ce qui est arrivé à ces femmes !

Quand à Tinder et bien c'est le fait de cette société individualiste où il est bien plus compliqué de nos jours de draguer dans un bar (ou pour certains tout simplement aller dans un bar avec ce satané CST). Donc je pense que c'est une bonne chose que ces applications existent. Après, tout dépend de ce que tu en fait. Ça n'est pas forcément uniquement des relations sexuelles. Tu es maître de ce que tu dis, de ce que tu cherches. J'ai fait de belles rencontres via ces applications. 

Oui, il y a sûrement des hommes qui vivent un harcèlement moral voir physique de la part des femmes. Il ne tient qu'à eux d'oser parler et de lancer aussi des mouvements. 

< Go!

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