Crise et insécurité
En ce moment, je me pose beaucoup de questions et ai du mal à gérer certaines émotions...
L'insécurité : comment la gérez vous au quotidien ? Est-ce que le sentiment d'insécurité à augmenté avec la crise ?
J'ai cette impression que pendant le covid, l'état mental et psychologique de certaines personnes se sont dégradés.
(les deux policiers attaqués au couteau dans la rue Aarschot dont l'un est malheureusement décédé , et les différentes agressions récentes au couteaux par des déséquilibrés sur des passants, cyclistes...)
Que la précarité avec l'inflation et le chômage ont augmenté.
Que les gestes d'incivilités se sont multipliés.
Que les toxicomanes sont de plus en plus présents dans les stations de métro, ils ne se cachent même plus. Tout comme les voleurs de vélo qui crochetent des cadenas sur le trottoir dès 7h15 le matin.
Qu'avec les différentes guerres, les réfugiés à la rue sont de plus en plus nombreux.
La rue "couverte" à côté de la gare du midi...
Et qu'un homme qui a faim et froid... Est peut-être plus enclin à commettre des petits délits.
J'ai peur quand je rentre le soir. J'ai peur quand un homme veut me parler dans une station de métro. J'ai peur de mettre mon pendentif en or de peur qu'on me l'arrache. J'ai peur de retrouver ma porte fracturée.
J'ai peur de sortir mon gsm dans la rue.
Avec la crise, j'ai ce sentiment profond de ne plus être (autant) en sécurité qu'avant. J'ai (trop) fréquemment peur.
Et vous ?
Suis-je la seule à avoir ce sentiment ?
Avez-vous des astuces ?
Bonjour,
Tout d'abord, merci Cassey pour ta réponse. Je ne vais pas revenir sur l'ensemble de ta réaction mais me focaliser sur deux aspects.
Je pense pour ma part que le covid à augmenter le taux d'agressivité et diminuer le taux d'empathie.
Nous avons supprimer le bonjour et le "bien à vous" de nos communications écrite, faisant disparaitre ce qui facilitait la communication.
Les gens se referment dans leur bulle, se désintéressent des autres et ne font plus société. Posons nous la question, que pouvons nous faire individuellement. J'ai l'impression qu'en disant plus souvent "Bonjour" à proximité de son chez soi, le contact social, l'isolement de certains s’amoindrirait, augmenterai le sentiment d'appartenance à un quartier à un collectif. Lorsque vous dites bonjour ou merci au chauffeur en entrant dans un bus il se sent reconnu et la reconnaissance de l'utilité de ce que l'on fait est aussi éssentielle.
Si on salue et que l'on reconnait l'autre, il sera probablement plus empathique et plus ouvert. Cherchons de petites victoires, nos voisins qui sont pas désagréable pour commencer et puis..... Eux et nous aurons moins peur.
Bonne journée